Bien préparer son projet de construction de maison individuelle
- Céline B.
- 26 mars
- 3 min de lecture
La construction d’une maison individuelle est un projet passionnant, mais qui nécessite une bonne préparation pour éviter les mauvaises surprises. Voici les points essentiels à connaître pour mener à bien votre projet.

1. Les types de contrats et leurs garanties
Le choix du contrat de construction est une étape clé, car il détermine les garanties et assurances dont vous bénéficierez. Plusieurs options s’offrent à vous :
Le CCMI (Contrat de Construction de Maison Individuelle) : Le plus encadré et sécurisé, il inclut des garanties comme la livraison à prix et délais convenus. La garantie dommage ouvrage est incluse automatiquement. Dans ce cadre, le terrain est acquis séparément, offrant une liberté de choix sur son emplacement.
La VEFA (Vente en l'État Futur d'Achèvement) : Utilisée pour l’achat d’un logement neuf sur plan, elle protège l’acquéreur jusqu’à la livraison. La garantie dommage ouvrage est également incluse. Ici, le terrain est compris dans le prix global, simplifiant ainsi le financement et l'acquisition.
Le contrat de maîtrise d’œuvre : Permet de travailler avec un architecte ou un maître d’œuvre pour une personnalisation maximale, mais sans les mêmes garanties qu’un CCMI. La garantie dommage ouvrage peut être souscrite en option, et il est essentiel de vérifier les assurances décennales des entreprises intervenantes.
Sans contrat, en marché de travaux : Vous passez directement par différents artisans, qui doivent disposer d’une assurance décennale. Vous assurez vous-même la coordination et le suivi du chantier.
L’autoconstruction : Vous gérez l’ensemble du chantier et réalisez vous-même tout ou partie des travaux, mais sans les garanties constructeur ou décennales.
2. Les frais annexes à ne pas oublier
En plus du prix de la maison, certains frais supplémentaires sont à prévoir :
Les taxes : Taxe d’aménagement et frais de raccordement aux réseaux (eau, électricité, tout-à-l’égout).
Les finitions : Peinture, revêtements de sol, installation de la cuisine, placards…
Les aménagements extérieurs : Clôture, portail, terrasse, allées, jardin.
Anticiper ces coûts permet d’éviter les mauvaises surprises une fois la construction terminée.
3. Les critères bancaires pour obtenir un prêt
Les banques évaluent plusieurs critères avant d’accorder un financement, et elles seront un peu plus exigeantes que pour l'achat d'un appartement ou d'un bien déjà existant :
Un apport suffisant pour couvrir les frais annexes (notaire, frais de garantie, frais de dossier).
Une épargne résiduelle après le projet pour faire face aux imprévus, 10 % du coût du projet étant recommandé.
Une durée de prêt adaptée : Pouvant aller jusqu'à 25 ans.
Le prêt bancaire est cumulable avec des dispositifs comme le Prêt à Taux Zéro (PTZ) et le Prêt Action Logement, si vous êtes primo-accédants et éligibles. Ces aides peuvent permettre d’obtenir un taux moyen de prêt très attractif.
4. La gestion des mensualités pendant la construction
Pendant la construction, vous devez souvent continuer à payer un loyer tout en débutant le remboursement de votre prêt. Pour alléger cette charge, il est possible d’opter pour une période transitoire appelée :
Différé partiel, anticipation ou intérêts intercalaires : Pendant cette phase, vous ne payez que les intérêts sur les sommes débloquées ainsi que l’assurance emprunteur, sans commencer le remboursement du capital.
Cela permet d’éviter un cumul trop lourd de charges mensuelles avant d’emménager dans votre maison.
5. Pourquoi vaut il mieux faire appel à un courtier ?
Un projet de construction demande une expertise pointue en financement. Un courtier vous accompagne à chaque étape pour :
Anticiper les frais et optimiser votre budget.
Maximiser les aides disponibles comme le PTZ.
Trouver la meilleure offre de prêt adaptée à votre projet.
Nous sommes ravis du retour du PTZ et espérons que 2025 verra de nombreux projets de construction aboutir !
Vous avez un projet ? Parlons-en dès maintenant !
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